Joseph Mignozzi

Joseph Mignozzi, 48 ans, chef d’entreprise depuis l’âge de 20 ans, autodidacte, passionné par la gastronomie et les voyages à vélo. J’ai tenu plusieurs restaurants à Lyon, puis dans les Alpes, avant de créer un nouveau modèle de vélo.

Quel est ton projet en ce moment ?

Mon projet, c’est Benur. Je développe un tricycle à assistance électrique qui permet à tout le monde de se déplacer librement en toute autonomie. Il est aussi bien adapté aux personnes valides, en situation de handicap ou à mobilité réduite. Il est actuellement expérimenté auprès de nos premiers clients, des collectivités et des associations. Benur propose une solution inclusive qui complète l’offre de vélos en libre-service.

Qu’est-ce qui te fait lever le matin ?

L’envie de rejoindre mon équipe, de rencontrer nos utilisateurs, les choses simples du quotidien, comme aller à ma boulangerie, prendre mon café…

Ton livre de chevet ?

Le bug humain, de Sébastien Bohler (éd. Robert Laffont). Ce neuroscientifique questionne le fonctionnement de notre cerveau qui nous pousse à détruire notre planète. On découvre que c’est une réaction qui fait partie de notre ADN depuis la nuit des temps.

Dans ton secteur d’activité, quel est selon toi le partenaire indispensable sur la Métropole ?

Je dirais JC Decaux pour leur politique sur les nouveaux schémas cyclables. L’avenir est aux mobilités actives et durables comme le vélo. JC Decaux a été précurseur avec Vélo’V en apportant la notion de service.

Tes meilleurs plans pour réseauter ?

J’utilise les réseaux sociaux, notamment LinkedIn, pour faire passer mes infos et faire de la veille sur mon secteur.

Un projet ou un talent local à suivre dans les prochaines années ?

A Fond Gaston : une startup qui électrifie les vélos classiques musculaires, c’est très pertinent.

À vélo, essentiellement, et beaucoup avec un Benur, pour me rendre de Caluire où je vis, jusqu’à H7 à Confluence, où je travaille.

Plutôt Ground Zero, Épicerie Moderne ou Transbordeur ?

J’aime beaucoup l’Épicerie Moderne, pour leurs actions culturelles.

Plutôt l’usine des eaux de Caluire, le quartier des Gratte-Ciel de Villeurbanne ou l’Ermitage du Mont Cindre ?

J’ai découvert il n’y a pas si longtemps le mont Cindre. C’est un chouette endroit pour faire des balades à vélo.

Gastronomie ou bistronomie?

Bistronomie. J’aime beaucoup la restauration italienne, comme Casa Nobile, leur épicerie, leurs sandwiches, que de bons produits ! J’ai voyagé plusieurs mois en Italie pour découvrir les producteurs.

Run, marche, vélo… : quel est ton lieu de pratique préféré ?

La Voie Verte de Caluire. C’est proche de chez moi, très bien aménagé. J’y vais souvent avec mon chien.

Pour consommer responsable, quels sont tes tips ?

J’aime beaucoup La Maison Deschamps à Vaise, rue Sergent Michel-Berthet, une boulangerie bio qui travaille de manière responsable avec des producteurs locaux. Ils ont une super équipe.

J’ai découvert à Montréal le Solon Collectif, un éco quartier à l’esprit collaboratif et convivial, où l’on fait des achats groupés par exemple. Ce genre d’endroit pourrait se développer à Lyon.

Une association que tu aimerais mettre en avant :

D’abord Ronalpia, un incubateur pour les projets d’économie sociale et solidaire, qui m’a beaucoup aidé au lancement de Benur. Et aussi l’Atelier des Saisons. Il s’agit d’un ancien banquier qui donne des cours de jardinage dans les écoles primaires.

Un artisan à nous faire connaître ?

Unico, un glacier artisanal à la Croix-Rousse, Montée de la Grande-Côte. Ce jeune couple cherche toujours des produits d’exception

Sur ton territoire, peux-tu citer un lieu incontournable.

Je suis justement en manque d’un lieu de rencontre incontournable, d’un vrai tiers-lieu sur la métropole. C’est mon petit coup de gueule. J’aurais par exemple préféré que l’Hôtel Dieu devienne un vrai lieu de brassage et d’apprentissage pour tous plutôt qu’un lieu totem du capitalisme ordinaire.

Sur ton territoire, peux-tu nous citer un rendez-vous incontournable?

L’Ile Barbe. J’y suis beaucoup allé quand j’étais enfant. J’aime y retourner pour me poser et méditer. J’y trouve de la sérénité à deux pas de l’agitation du centre de Lyon.

Sur ton territoire, peux-tu nous citer un rendez-vous incontournable ?

C’est le Sirha, le grand salon international de la restauration qui se tient tous les 2 ans à Eurexpo. J’y vais pour voir les innovations. Et j’aime bien aussi observer les plus jeunes qui se rendent là-bas.

Une bonne pratique de coopération repérée en France ou dans le monde et que vous aimeriez mettre en pratique chez nous ?

J’ai découvert à Montréal le Solon Collectif, un éco quartier à l’esprit collaboratif et convivial, où l’on fait des achats groupés par exemple. J’y ai passé quelques jours, dans le cadre des entretiens Jacques Cartier, et j’ai été très surpris par la bienveillance des habitants et la simplicité de fonctionnement de cette structure. Ce genre d’endroit pourrait se développer à Lyon.