Ambassadeurs ONLYLYON

Originaire de Normandie, Elodie Loisel est arrivée à Lyon voilà 10 ans après des études en biotechnologies à Grenoble. Quand elle ne joue pas du saxophone à la Croix-Rousse, Elodie s’occupe de Joe et Léo, les deux robots de son entreprise Ludocare, qui aident les enfants malades à prendre leur traitement.

Peux-tu te présenter en 2 lignes ?

Je suis la cofondatrice de Ludocare, une entreprise qui produit des robots connectés pour accompagner les enfants atteints de maladies chroniques dans la bonne prise de leur traitement. Je suis ingénieure et docteur en biotechnologies et j’ai créé cette entreprise en 2017 avec deux associés après avoir travaillé chez bioMérieux en 2009 en Recherche et Développement (R&D).


Quel est ton projet en ce moment ?

C’est le développement de mon entreprise. Je suis en charge de la R&D et de la relation avec les parents, des partenariats avec des hôpitaux, des industriels. Le tissu économique de la santé est ma passion. En ce moment, nous avons un projet très ambitieux : conduire des essais cliniques pour démontrer la valeur médicale de nos thérapies digitales. Le premier démarre à l’hôpital Necker à Paris sur l’asthme chronique avec pour objectif d’obtenir une prise en charge de la thérapie par la Sécurité sociale.


Qu’est ce qui te fait lever le matin ?

Les très beaux témoignages des parents. Ils nous expliquent que faire prendre des médicaments, un traitement à un enfant, c’est quelque chose de très lourd. Et un an après l’utilisation de nos robots, nous avons des retours magnifiques d’enfants qui gagnent en autonomie et qui entretiennent des relations apaisées avec leurs parents. Et certains enfants ne font plus de crise d’asthme grâce à ce meilleur suivi du traitement.


Ton livre de chevet ?

Je lis surtout des romans, des thrillers, des romans noirs…


Dans ton secteur d’activité, quel est selon toi le partenaire indispensable sur la Métropole ?

Difficile de n’en citer qu’un. Nous avons été aidés par beaucoup d’organismes dans le lancement de notre entreprise comme Lyon Biopôle. Rhône Développement Initiative a été à l’origine de notre premier prêt, ENE (Entreprise et Numérique) nous a versé notre première subvention. Nous avons pu compter sur les ressources de la CCI et la CPME nous a hébergés. Enfin la BPI nous a suivis sur notre second prêt.


Tes meilleurs plans pour réseauter ?

Le meilleur plan pour moi c’est le réseau de la CPME, notamment quand des événements physiques sont possibles. J’aime aussi le salon de l’entreprise et les événements dans le secteur de la santé. Mais le meilleur moment pour les rencontres et le business cela reste autour d’un verre ou d’un buffet.


Un projet ou un talent local à suivre dans les prochaines années ?

J’ai été mentor de start-up quand j’étais chez bioMérieux et j’ai eu deux coups de cœur en 2016 pour des projets qui ont bien grandi : Maat Pharma, qui travaille sur le microbiote intestinal, et Nova Discovery qui fait de la modélisation des maladies. Ce sont de belles entreprises lyonnaises qui embauchent.

L'univers de Ludocare

Comment te déplaces-tu dans la Métropole ?

À pied, en métro et en bus, je suis une fan des TCL.


Plutôt Ground Zéro, Épicerie Moderne ou Transbordeur ?

L’Épicerie Moderne. J’y allais souvent. Je suis musicienne, j’aime bien cette salle où il y a une vraie proximité avec les artistes et les expositions dans l’espace d’accueil.


Usine des eaux de Saint-Clair à Caluire, le quartier des Gratte-Ciel ou l’Ermitage du Mont Cindre ?

Je suis plutôt Pentes de la Croix-Rousse et Vieux Lyon.


Gastronomie ou bistronomie ?

Les deux. On est chanceux à Lyon de ce côté-là. J’aime toutes les nourritures. En bouchon, j’aime beaucoup le restaurant Le Musée dans le 2e. J’adore aussi les restaurants indiens du Vieux Lyon. En gastronomie, j’aime aussi des restaurants comme le 14 Février. Et il ne faut pas oublier les écoles hôtelières où l’on peut découvrir la cuisine de futurs étoilés.


Run, marche, vélo … : quel est ton lieu de pratique préféré ?

J’aime beaucoup marcher sur les quais de Saône et prendre les passerelles piétonnes. On a une vue superbe sur les Pentes de la Croix-Rousse et Fourvière. Il y a une belle lumière, des gens qui flânent ou qui font de la musique.


Pour consommer responsable, quels sont tes tips ?

Je vais dans une épicerie de déstockage de mon quartier, la Fourmi. On donne ainsi une deuxième vie a des produits dédaignés par les supermarchés. Et je vais aussi régulièrement au marché de la Croix-Rousse pour trouver de bons produits locaux.

La première fois où j’ai découvert la rue de la République, la fanfare de l’Ecole Centrale jouait dans la rue et je me suis tout de suite sentie bien. Je me suis dit que cette ville allait le plaire.

Une association que tu aimerais mettre en avant ?

L’association JAM, Jeunesse Atteinte de Mucoviscidose, qui est à Mions. Elle soutient les familles dont les enfants sont atteints de la maladie. Nous travaillons beaucoup avec eux.


Un artisan à nous faire connaître ?

Je joue du saxophone et je vais plutôt parler d’une famille d’artisans : les luthiers, les réparateurs d’instrument comme JS Musique. Ce sont des magiciens qui prennent soin de nos instruments.


Sur ton territoire, peux-tu nous citer un lieu incontournable ?

La place Bellevue à la Croix-Rousse. Comme son nom l’indique, on a une très belle vue sur Lyon, la Part-Dieu, le Rhône, les Alpes…


Sur ton territoire, peux-tu nous citer un rendez-vous incontournable ?

Les Nuits de Fourvière, bien sûr. J’aime aller voir des concerts, du cirque, de la danse, et j’y vais surtout pour l’ambiance, la vue magnifique, le coucher de soleil, les pierres chaudes.


Une bonne pratique de coopération repérée en France ou dans le monde et que vous aimeriez mettre en pratique chez nous ?

Je suis très attachée à l’enfant, le futur citoyen de demain, et je pense que la coopération doit s’apprendre dès l’école. Dans nos écoles, ça ne devrait pas être un problème de prendre la parole sans être jugé, de se faire aider par ses camarades sans se faire traiter de bavard. Les pays du Nord, comme les Pays-Bas ou la Suède, privilégient l’entraide à la compétition et nous devrions plus nous en inspirer.


Une anecdote sur ton arrivée à Lyon ?

Quand je suis arrivée en 2009, je ne connaissais pas du tout la ville. J’ai soutenu ma thèse à Grenoble un vendredi, j’ai déménagé le week-end et j’ai commencé à travailler le lundi à Marcy-l’Étoile chez bioMérieux. Mon arrivée s’est donc faite dans un stress total et je ne connaissais que le bus et le métro. Ma première vraie découverte de Lyon, ce fut la rue de la République. La première fois où j’y suis allée, la fanfare de l’Ecole Centrale jouait dans la rue et je me suis tout de suite sentie bien. Je me suis dit que cette ville allait me plaire.

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